L’expansion du cybercrime : l’ia et l’automatisation, des catalyseurs incontrôlables

Dans un monde où la technologie avance à pas de géant, le cybercrime n’est plus l’apanage d’une poignée de génies malveillants cachés dans l’ombre. Grâce à l’intelligence artificielle (IA) et à l’automatisation, il est devenu une industrie florissante, accessible à quiconque possède un ordinateur et une connexion internet.

Selon le Forum Économique Mondial, les cyberattaques hebdomadaires contre les organisations ont plus que doublé en quatre ans, passant de 818 en 2021 à 1 984 en 2024, avec une hausse de 58 % rien que sur les deux dernières années. L’intelligence artificielle apporte de nouvelles menaces, mais aussi des solutions intéressantes.

Et les prévisions pour 2025 sont alarmantes : le coût mondial du cybercrime pourrait atteindre 10,5 billions de dollars annuels, contre 3 billions en 2015.

Pire encore, 87 % des entreprises mondiales ont déjà subi une attaque alimentée par l’IA au cours de l’année écoulée.

Cet article explore comment l’IA et l’automatisation propulsent cette expansion, et comment des consultants comme Alain Stevens, cyberdétective chevronné depuis 1999, offrent des boucliers efficaces pour protéger les entreprises.

L’IA : le nouvel allié des cybercriminels

L’intelligence artificielle n’est plus un outil de science-fiction réservé aux laboratoires. Elle est désormais un levier puissant pour les cybercriminels, qui l’utilisent pour rendre leurs attaques plus sophistiquées, plus rapides et plus personnalisées. Imaginez un phishing qui n’est plus un email générique, mais un message taillé sur mesure, rédigé dans votre dialecte local, avec des références à vos habitudes quotidiennes. C’est exactement ce que permet l’IA générative, par exemple de créer des solutions légales pour mener des enquêtes informatiques.
D’après un rapport de CrowdStrike en 2025, les emails de phishing créés par IA affichent un taux de clics de 54 %, contre seulement 12 % pour ceux rédigés manuellement. Les outils d’IA automatisent la composition de ces messages jusqu’à 40 % plus vite, en exploitant les grands modèles de langage (LLM) pour générer du contenu ultra-convaincant. Et ces outils sont à la portée de tous les pirates débutants, même sans compétences avancées en informatique.

L’investigation informatique pour la cybercriminalité

De plus, l’IA permet de créer des deepfakes – des vidéos ou audios falsifiés d’une réalisme effrayant – pour des escroqueries d’usurpation d’identité. En 2025, ces deepfakes touchent tous les secteurs, de la finance à la politique, avec une échelle et une qualité en pleine explosion.

Le malware évolue aussi : les cybercriminels utilisent l’IA pour développer des virus adaptatifs qui apprennent en temps réel à contourner les défenses traditionnelles. Un étude d’IBM indique que le coût moyen d’une brèche de sécurité a grimpé à 4,9 millions de dollars en 2025, en hausse de 10 % par rapport à 2024, en grande partie à cause de ces malwares boostés à l’IA.

Et ce n’est que le début : des groupes de hackers, même novices, peuvent désormais lancer des opérations à grande échelle sans expertise approfondie, grâce à des outils « as-a-service » comme le Ransomware-as-a-Service (RaaS), superchargé par l’IA.

Alain Stevens profil Linkedin
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