La dématérialisation croissante des preuves a profondément transformé le métier de détective privé, rendant l’enquête informatique un pilier central de l’investigation moderne. Face à des informations circulant à 90 % sous forme numérique, les techniques traditionnelles de filature et de surveillance ne suffisent plus. Cette évolution exige une collaboration étroite avec des experts en informatique ou, de plus en plus, l’émergence d’une nouvelle figure : le cyberdétective.
Les investigations informatiques couvrent un large spectre d’activités cruciales : la récupération de données effacées (fichiers, courriels, historiques de navigation), la détection de logiciels malveillants (virus, keyloggers, logiciels espions), l’identification d’auteurs de contenus malveillants via l’analyse d’adresses IP, et les renseignements en sources ouvertes (OSINT). Au-delà du numérique, l’expertise s’étend à la détection de matériel d’espionnage physique (micros, caméras) dans des environnements sensibles.
La légitimité et la recevabilité des preuves numériques collectées sont conditionnées par un respect scrupuleux du cadre légal et de la jurisprudence. Des arrêts clés de la Cour de cassation encadrent strictement les conditions d’accès aux données des salariés, distinguant les fichiers professionnels des fichiers personnels et validant l’utilisation de certains types de communications comme les SMS en tant que preuves.
Dans ce contexte, des acteurs comme Alain Stevens et sa structure Pacta 360 se positionnent comme des pionniers, incarnant la transition du détective privé vers le cyberdétective et consultant en cybercriminalité. Ils proposent une approche intégrée qui allie expertise technique, méthodologie d’investigation rigoureuse et connaissance approfondie des contraintes juridiques pour fournir des preuves irréfutables et sécuriser les actifs numériques des entreprises, des avocats et des particuliers.