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Le contre-espionnage moderne se mène sur deux fronts aussi surprenants qu’efficaces. Le premier est physique et porte le nom de « dépoussiérage ». Il s’agit d’une inspection minutieuse des locaux stratégiques (bureaux, salles de réunion) pour y déceler tout dispositif de surveillance. Les techniques employées sont dignes d’un film d’espionnage :
• Balayage au laser pour détecter tout type de caméra.
• Vérification des lignes téléphoniques.
• Contrôle des fréquences radios émises.
• Inspection physique du mobilier et des gaines électriques.
Le second front est entièrement immatériel : l’OSINT (Open Source Intelligence). Ce terme désigne le renseignement recueilli à partir de sources publiques et accessibles (réseaux sociaux, bases de données, sites web). Pour un détective, c’est une technique clé permettant de mettre au jour des informations que l’on croit cachées. Ses applications sont redoutables : il peut s’agir de remonter le passé d’une personne qui tente de le dissimuler, d’établir des liens cachés entre différentes entité
