Ce flou juridique entre sphères professionnelle et personnelle sur les outils de travail est rendu d’autant plus critique par une vérité fondamentale du monde numérique : « effacé » ne veut absolument pas dire « disparu ». L’une des missions fondamentales de l’informatique légale (ou forensic) est de faire parler les machines, même quand leurs utilisateurs ont tenté de les réduire au silence. La portée de ce qui peut être retrouvé est souvent bien plus vaste qu’on ne l’imagine. Un expert peut notamment récupérer ou analyser :
• Fichiers détruits, même après ré-encodage.
• Échanges de courriels (e-mails) effacés.
• Historique des pages web visitées, même après suppression.
• Métadonnées de fichiers pour déterminer les actions subies (copie, modification, etc.).
• Données sur divers supports : ordinateurs, smartphones, tablettes, clés USB, etc.